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Couverture illustrée de l’édition originale des Entretiens avec André Fraigneau par Jean Cocteau, 1965.
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  • Couverture illustrée de l’édition originale des Entretiens avec André Fraigneau par Jean Cocteau, 1965.

Entretiens avec André Fraigneau, par Jean Cocteau, 10-18 n°265

9,00 €

1965. Préface : Pierre de Boisdeffre. Avant propos: André Fraigneau.

1e entretien : Les ballets russes, le Potomak 2e  : la guerre de 1914, Picasso... 3: l’aventure typographique avec Blaise Cendrars, Erik Satie… 4e : Le Diable au corps, Bernard Grasset… 5e : la tragédie grecque, Antigone… 6e : mort de Radiguet, découverte de l’opium... 7e : Art et maladie, naissance des Enfants terribles à la clinique Saint-Cloud… 8e : La Voix humaine à la Comédie Française, Le sang d’un poète9e : utilisation de la souffrance, les traductions… 10e : la famille Daudet, Marcel Proust… 11e : premier tour du monde, rencontre avec Charlie Chaplin… 12e : Jean Marais, genèse des Parents terribles13e  : l’Éternel retour, interprétation des mythes… 14e : de la peinture, de la politique…

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Broché. Couverture illustrée défraîchie avec taches de rousseur et d’insolation. Une petite tache dans la marge des pages 172 et 173. Taches de rousseur très pales sur la tranche du haut. Très bon état général. 173 pages.

🔍         Une série d’entretiens intimes où Cocteau revisite sa vie, ses amitiés artistiques et ses obsessions créatrices. Voici les mots-clés qui révèlent toute la richesse de ce livre : entre confidences, création et mémoire artistique :

Jean Cocteau, André Fraigneau, entretiens, 10-18, ballets russes, Blaise Cendrars, Erik Satie, Raymond Radiguet, Jean Marais, opium, Comédie Française, mythes, peinture, politique, art et souffrance.

Une conversation entre esthètes : Ce livre est né d’une série d’entretiens radiophoniques diffusés sur la Radio française entre janvier et mars 1951. Ce qui est fascinant, c’est que Cocteau, alors au sommet de sa renommée, choisit Fraigneau — écrivain discret, dandy cultivé, ancien secrétaire de Jean Giraudoux — pour dialoguer sur l’art, la littérature, la vie et la mort. Fraigneau, souvent considéré comme un “écrivain pour écrivains”, y joue le rôle du miroir raffiné, relançant Cocteau avec une élégance presque aristocratique.

L’anecdote du miroir : Dans l’un des entretiens, Cocteau évoque le fait que les miroirs devraient être interdits aux menteurs. Fraigneau, pince-sans-rire, lui répond : « Mais alors, Jean, il faudrait interdire les miroirs à tout le monde. » Cette réplique, à la fois ironique et tendre, résume bien leur complicité : une joute verbale entre deux hommes qui se comprennent sans se juger, et qui partagent une vision poétique du monde.

Un livre rare dans la collection 10/18 : Publié dans la prestigieuse collection 10/18 (n°265), ce livre est aujourd’hui un petit trésor pour les amateurs de Cocteau et de dialogues littéraires. Il n’est pas simplement une retranscription : c’est une œuvre à part entière, où la parole devient matière littéraire.

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