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1943. L’ouvrage s’ouvre sur cette phrase : « Un homme qui s’écoute parler, écoute toujours un sot... »
Ce troisième tome est une pépite de verve aristocratique, mêlant aphorismes mordants et humour d’esprit, confidences d’un esprit affranchi. Fidèle à son style, l’auteur livre ici un florilège de pensées libres, et digressions pleines d’esprit. Une pièce discrète mais précieuse pour les amateurs de littérature aristocratique et de fragments mordants.
Le Prince de Ligne, diplomate, militaire et écrivain du XVIIIe siècle, était célèbre pour son esprit brillant et sa plume libre. Il disait de lui-même : « Je suis frivole par profondeur. » Voltaire l’admirait, Casanova le fréquentait, et il fut l’un des rares nobles à traverser les révolutions sans perdre son panache.
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Broché. Couverture illustrée à rabats. Très bon état général. 86 pages.
🔍 Un recueil de pensées libres, piquantes et élégantes, où le Prince de Ligne se livre avec panache et ironie. Voici les mots-clés pour ce livre :
• Prince de Ligne
• Mes écarts
• Tête en liberté
• Littérature belge
• Livre ancien
• Édition 1943
• Imprimerie Haumont
• Aphorismes
• Pensée libre
• Esprit XVIIIe siècle
• Fragments littéraires
• Livre rare
Le tome 3 de Mes Écarts ou Ma tête en liberté, publié en 1943 par l’Imprimerie J. Haumont, est un condensé de pensées, maximes et réflexions du Prince de Ligne, rédigées dans un style libre, presque désinvolte. Ce volume, comme les autres, ne suit pas une logique linéaire : c’est une promenade dans l’esprit d’un homme du XVIIIe siècle qui observe le monde avec ironie et tendresse. Ce qui rend ce tome particulier, c’est qu’il fut publié en pleine Seconde Guerre mondiale, à une époque où l’Europe était en ruines — et pourtant, il ressuscite la voix d’un aristocrate cosmopolite qui croyait en la beauté, la conversation et l’intelligence comme remparts contre la barbarie.
Charles-Joseph de Ligne (1735–1814), né à Bruxelles, était un aristocrate, militaire, diplomate, et surtout un homme d’esprit. Il fut l’un des rares à entretenir une correspondance avec Catherine II de Russie, qui lui offrit même une terre en Crimée. Lors d’un dîner à Vienne, alors qu’on lui demandait quel était son rôle dans l’armée, il répondit : « Je suis général de l’esprit. »
Une formule qui résume parfaitement son personnage : il préférait les salons aux champs de bataille, les bons mots aux ordres militaires. Il attendit les vingt dernières années de sa vie pour écrire l’essentiel de son œuvre — trente-quatre volumes ! — comme s’il avait voulu laisser une trace de son esprit une fois les tumultes passés.