- Nouveau

1893. Dans la collection : « Un peu d’histoire ». Dès la première page on peut lire : « ...par sa nature délicate et généreuse, par l’aménité de son caractère et le charme hospitalier de son aimable sourire, la duchesse de Berry sut acquérir promptement l’estime et l’affection de tous ceux qui, à Dieppe, eurent la bonne fortune de l’approcher... »
Dans ce fascicule une anecdote : lors de sa visite à Saint-Valéry-en-Caux en 1824, la Duchesse fut accueillie avec une ferveur quasi théâtrale. Les habitants avaient décoré chaque fenêtre de drapeaux blancs, formé des haies humaines de gardes et de douaniers, et même escorté son canot sur le port avec une fanfare flottante jouant des airs patriotiques.
L’auteur L. de Touchimbert historien (1788-1839).
Tout notre site est sécurisé SSL
Livraison par Colissimo
14 jours après réception du colis.
Relié par une agrafe. Couverture en partie insolée avec une trace de pliure. Un minuscule manque dans le bas de la page de titre. Tranches et papier jaunis. Très bon état général. 28 pages.
🔍 Un fascicule délicat et rare qui restitue avec élégance la grâce et l’influence d’une princesse au cœur de la vie dieppoise. Voici les mots-clés caractérisant ce livre au charme historique indéniable :
Duchesse de Berry, Dieppe, monarchie, Restauration, histoire locale, témoignage royal, XIXe siècle, livre ancien, Touchimbert, Imprimerie Soudée, 1893, noblesse, mémoire, Un peu d’histoire.
Le comte L. de Touchimbert semble avoir été animé par une admiration sincère pour la Duchesse de Berry, et son style révèle une sensibilité presque affective — loin de la froide érudition. Ce qui est insolite, c’est que son fascicule ne cherche pas à imposer une vérité historique, mais plutôt à ressusciter une atmosphère, une époque, une présence. Il incarne cette "histoire en miettes" chère aux amateurs de récits marginaux, où l’émotion et le vécu priment sur la rigueur académique.
Le comte Louis de Touchimbert, de son vrai nom :
Jean Casimir Eloi Angélique Prévost de Touchimbert de Gros Bois.
Il est né en Guadeloupe à Trois-Rivières, en 1788 et mort au Havre 5 mai 1839. Malgré son titre de comte et son rôle de conseiller à la cour royale, il est mort sur un navire en quarantaine nommé La Rose, au large du Havre. Une fin presque romanesque pour un homme qui avait traversé les soubresauts de l’Empire, de la Restauration et des débuts de la Monarchie de Juillet.
Il était conseiller à la cour royale, vice-président du conseil colonial, et chevalier de la Légion d’honneur, ce qui confirme son rang et son engagement dans les affaires publiques de son temps.