Les Minutes parisiennes 2 heures, par Gustave Geffroy, éditions Ollendorff.  1899
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Les Minutes parisiennes 2 heures, par Gustave Geffroy, éditions Ollendorff.

35,00 €

1899 : illustrations en noir et blanc de Auguste Lepère. Évocation des deux îles emblématiques de Paris : la Cité et l’Île Saint-Louis.

Gustave Geffroy (1855–1926), critique d’art, journaliste et académicien, fut l’un des premiers biographes de Monet. Membre du cercle des impressionnistes. Il fut nommé directeur de la Manufacture des Gobelins en 1903.

Auguste Lepère (1849–1918), graveur et illustrateur renommé, pionnier du renouveau de la gravure sur bois, a magnifiquement accompagné ce texte.

Ce volume fait partie d’un projet éditorial lancé par la Librairie Ollendorff en 1899 : chaque heure de la journée parisienne devait être incarnée par un écrivain et un illustrateur. Ce découpage horaire donne au livre une dimension cinématographique.

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Broché couverture illustrée, légèrement défraîchie. Non coupé. Intérieur correct. 115 pages.

🔍 Deux heures à Paris, au fil de la plume et du burin — une promenade littéraire et artistique dans la Cité et l’Île Saint-Louis, capturée en 1899. Voici les mots-clés autour de ce livre :

Gustave Geffroy

Auguste Lepère

Librairie Ollendorff

Paris 19e siècle

Île Saint-Louis

La Cité Paris

Livre illustré ancien

Gravure sur bois

Promenade littéraire

Livre rare Paris

Édition 1899

Non coupé

Livre broché ancien

Maison d’édition :

Fondée par Paul Ollendorff, cette maison fut active entre 1880 et 1920. Elle publia des auteurs comme Maupassant, Huysmans, et Zola. Elle se distinguait par son engagement envers la littérature contemporaine et les beaux livres. Bien que moins connue aujourd’hui, elle fut un acteur majeur de la scène littéraire parisienne fin XIXe.

L’auteur :

En 1895, Paul Cézanne peint un portrait de Geffroy destiné à figurer dans un article de presse. Mais le peintre, insatisfait du résultat, abandonne l’œuvre inachevée. Ce portrait, pourtant fascinant par sa composition, est aujourd’hui conservé au musée d’Orsay. Il témoigne de la relation complexe entre Geffroy et les artistes qu’il défendait, oscillant entre admiration critique et exigence intellectuelle

L’illustrateur :

Lepère fut l’un des rares graveurs à refuser la reproduction mécanique des dessins en vogue à la fin du XIXe siècle. Il réhabilita la gravure sur bois de fil, une technique exigeante et artisanale, qu’il pratiquait avec un canif plutôt qu’un burin. Ce choix technique, à rebours de la modernité, confère à ses illustrations une texture vivante et sensible, en parfaite harmonie avec les textes littéraires qu’il accompagnait

Dernière mise à jour de la fiche : octobre 2025

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