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1855. Dans la collection : « Bibliothèque nouvelle » : à 50 centimes le volume (hors de France 60 centimes). Les petits ménages, les spectacles d’été, de l’Opéra… Un témoignage piquant et précieux sur les mœurs artistiques et populaires du Second Empire, signé par un observateur averti. Ce petit ouvrage broché, signé Nestor Roqueplan, offre une plongée savoureuse dans les coulisses de l’Opéra parisien. Entre humour, critique sociale et regard d’initié, il dresse un portrait vivant du monde artistique du XIXe siècle.
Directeur de l’Opéra de Paris et journaliste influent, Nestor Roqueplan était aussi connu pour ses réparties mordantes. On raconte qu’il rédigeait ses chroniques dans les loges, entre deux actes, pour capter l’ambiance des coulisses à chaud.
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Broché. Couverture illustrée défraîchie avec un petit manque dans le coin bas. Un petit manque près de la coiffe du bas. Traces d’humidité dans la marge des 8 dernières pages. Très bon état général. 92 pages.
🔍 Une chronique vivante et mordante des coulisses de l’Opéra parisien au XIXe siècle, entre satire sociale et observation fine. Voici les mots-clés pour cet ouvrage :
• Nestor Roqueplan
• Opéra de Paris
• Théâtre XIXe
• Livre ancien
• Librairie Nouvelle
• Bibliothèque nouvelle
• Spectacles d’été
• Chronique culturelle
• Édition 1855
• Livre rare
• Curiosité littéraire
• Paris artistique
• Petits ménages
Ce petit ouvrage d’une centaine de pages est un bijou d’observations piquantes sur la vie théâtrale parisienne du XIXe siècle. Roqueplan y mêle humour, légendes et portraits de personnages hauts en couleur :
• Le squelette légendaire de l’Opéra : Dans la scène infernale de l’opéra romantique allemand, Der Freischütz (Le Franc-Tireur) composé par Carl Maria von Webe : un squelette agité sur scène provoquait une vive émotion. Ce n’était pas un simple accessoire : il s’agissait du véritable squelette d’un jeune danseur nommé Boismaison, mort de chagrin après avoir été éconduit par une camarade. Il avait légué son corps au médecin de l’Opéra pour rester "près de celle qu’il avait aimée".
• Roqueplan décrit avec tendresse et ironie les jeunes figurantes de l’Opéra, surnommées les “rats”, qui vivaient dans l’ombre des grandes actrices. Il évoque leurs peurs, leurs ambitions, et même leurs superstitions, comme celle de frémir en passant près de l’armoire contenant le fameux squelette.
• Les mères d’actrices : Il brosse des portraits savoureux de ces femmes qui veillent jalousement sur la carrière de leurs filles, parfois plus ambitieuses qu’elles, et prêtes à tout pour les faire briller dans les coulisses.
Nestor Roqueplan (1805–1870) était un personnage flamboyant du monde littéraire et théâtral parisien :
• Avant d’écrire ce livre, Roqueplan fut directeur de l’Opéra de Paris (1847–1854). Il connaissait donc les coulisses comme sa poche, ce qui donne à son ouvrage une saveur authentique et parfois mordante.
• Journaliste et chroniqueur mondain : Il fut rédacteur en chef du Figaro et du Journal des débats, réputé pour son style élégant et ses critiques acerbes. On disait de lui qu’il maniait la plume comme une épée.
• Un homme de goût et de scandale : Roqueplan était aussi connu pour ses goûts raffinés et ses aventures galantes. Il fréquentait les salons, les actrices, et les artistes, et son nom était souvent associé à des intrigues théâtrales et politiques.