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1919. L’auteur est lauréat de l’Académie française, lauréat du concours contre l’alcoolisme organisé par la ligue française de l’enseignement. L’ouvrage illustré de figures en noir et blanc a été rédigé conformément au programme officiel du 9 mars 1897 à l’usage des élèves de l’enseignement primaire et secondaire. Une phrase placée en exergue sur la page de titre : « L’avenir est aux nations tempérantes » Un document rare, à la fois historique et éducatif, qui témoigne d’un combat social majeur.
Émile Bocquillon (1868–1966) fut instituteur, journaliste et militant pour une école patriotique. Il fonda en 1904 L’Union des instituteurs laïques et patriotes et dirigea des revues comme L’École patriote et L’Instituteur patriote.
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Relié par une agrafe. Couverture légèrement défraîchie. Tranches et papier bien jaunis. Un tampon d’éditeur sur la page de titre : « majoration 100 % ». Très bon état général. 47 pages.
🔍 Un témoignage rare de la lutte contre l’alcoolisme au début du XXe siècle, porté par un auteur primé et engagé. Voici les mots-clés caractérisant ce livre sur un sujet au propos particulièrement utile :
• Alcoolisme
• Tempérance
• Éducation morale
• Livre illustré
• Prévention santé
• Émile Bocquillon
• Belin frères
• Livre ancien 1919
• Hygiène publique
• Ligue française de l’enseignement
• Figures pédagogiques
• Manuel scolaire
• Enseignement primaire
• Ouvrage rare
Un petit ouvrage pédagogique de 48 pages, illustré de 35 figures, rédigé « conformément au programme officiel du 9 mars 1897 ». Ce n’est pas un traité médical, mais un manuel destiné aux élèves de l’enseignement primaire et secondaire, dans le cadre d’une campagne nationale de moralisation et de prévention. Ce qui est frappant, c’est que ce livre, publié juste après la Grande Guerre, s’inscrit dans une époque où l’alcoolisme était perçu non seulement comme un fléau sanitaire, mais aussi comme une menace pour la vigueur patriotique de la nation. Il était parfois joint à des brochures de la Ligue nationale contre l’alcoolisme, avec des titres comme Aux insouciants qui s’alcoolisent sans le savoir.