Mémoires de Laferrière, Dentu éditeurs.  1876
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Mémoires de Laferrière, Dentu éditeurs.

15,00 €

1876 : Première série à la Librairie de la société des gens de lettres. Préface de Méry, journaliste et romancier engagé. Mémoires d’un comédien populaire du XIXe siècle, préfacés par l’un des plus grands pamphlétaires de son temps. Dans sa préface Méry le met en garde : « publier ses mémoires, c’est comme faire ses débuts une seconde fois, mais cette fois dans le monde des lettres. »
Ce qui montre que même à la fin de sa carrière, Laferrière
prenait des risques artistiques.

Il a joué jusqu’à l’âge avancé de 70 ans, notamment dans Les Ingrats de Jules Claretie— juste un an avant la publication de ses Mémoires. C’est comme s’il avait voulu laisser une trace juste avant de tirer sa révérence.

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Broché. Couvertures défraîchies avec quelques manques et texte au crayon, détachée du corps du livre sur 6 cm. La page de garde en fin d’ouvrage avec des manques et des déchirures. Dos insolé, taches de rousseur sur les pages. Corps du livre en partie cassé. 320 pages.

🔍    Plongeon dans les coulisses du théâtre romantique avec les mémoires d’un comédien populaire du XIXe siècle, préfacés par l’un des plus grands pamphlétaires de son temps. Voici les mots-clés autour de ce livre :

Mémoires de Laferrière, Dentu éditeur, 1876, Société des Gens de Lettres, Joseph Méry, théâtre romantique, comédien du XIXe siècle, littérature française, livre ancien, édition originale, préface littéraire, histoire du théâtre, Paris 19e siècle, livre rare, acteur français, témoignage artistique ;

La Librairie de la Société des Gens de Lettres, n’est pas une librairie au sens commercial classique, mais plutôt une structure éditoriale ou de diffusion associée à la SGDL. Elle publie des ouvrages soutenus ou validés par la Société, souvent des mémoires, essais, ou textes littéraires jugés dignes d’intérêt par ses membres. Dans le cas des Mémoires de Laferrière la mention “Première série à la Librairie de la Société des Gens de Lettres” indique que l’ouvrage a été publié sous l’égide de cette institution, probablement avec un objectif de valorisation littéraire ou historique, et non purement commercial.

Cela confère une légitimité intellectuelle à l’ouvrage : il ne s’agit pas d’un simple mémoire publié à compte d’auteur, mais d’un texte soutenu par une société littéraire reconnue.

Le préfacier : Joseph Méry (1797–1866) était un écrivain touche-à-tout du XIXe siècle : poète, romancier, dramaturge, librettiste… et surtout, un pamphlétaire redouté. En 1820, Méry publie une satire contre un inspecteur des collèges qui favorisait les élèves les plus religieux. Résultat ? Quinze mois de prison. Il refusa de demander sa grâce, fier d’être persécuté pour ses idées.

Lors d’un duel, une balle s’arrête sur une pièce de cinq francs dans la poche d’un des combattants. Méry, témoin, lâche cette réplique mordante : « Voilà de l’argent bien placé ! ».

Laferrière, l’homme de scène : un comédien caméléon, il a joué dans des dizaines de pièces, souvent dans des rôles de jeunes premiers ou de nobles tourmentés. Il a incarné des personnages dans des œuvres de Dumas père, Virginie Ancelot, Ponsard, Barrière, et bien d’autres. Il passait avec aisance du drame romantique au vaudeville, ce qui lui a valu une longévité rare sur les planches. Laferrière était plus respecté que médiatisé. Il préférait le travail bien fait à la notoriété tapageuse. C’est sans doute pour cela que ses Mémoires sont empreints de modestie et de sincérité, loin des récits flamboyants.

Dernière mise à jour de la fiche : septembre 2025

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