Histoire de la Provence, par André Bouyala d’Arnaud, Plon.

Reliure cartonnée avec sa jaquette illustrée. Bords de la jaquette fatigués. Trace d’insolation sur la page de garde. Pages légèrement jaunies. Bon état intérieur. 297 pages.

🔍 Un voyage érudit au cœur de la Provence, entre légendes, révolutions et fantaisies aristocratiques. Voici les mots-clés autour de ce livre :

• Provence

• Histoire régionale

• André Bouyala d’Arnaud

• Plon 1965

• Livre ancien

• Jaquette illustrée

• Comtes de Provence

• Révolution française

• Lord Brougham

• Livre cartonné

• Patrimoine provençal

• Livre rare

• Régionalisme

• Culture du Sud de la France

Le bibliothécaire qui cartographiait les souvenirs : Bouyala d’Arnaud n’était pas seulement historien, il était aussi un collectionneur de lieux disparus. Il donnait des conférences sur les « quartiers disparus du vieux Marseille » et s’amusait à reconstituer les rues, les boutiques et les personnages d’un Marseille englouti par la modernité. Il disait que « les pierres ont une mémoire, il suffit de les écouter ».

Un passionné de santons : Il a écrit un ouvrage entier sur les Santons et traditions de Noël en Provence, dans lequel il décrit avec tendresse les figurines provençales comme des personnages vivants. Il voyait dans le santon non pas un bibelot, mais un témoin de la culture populaire. Il aurait même proposé que certains santonniers soient reconnus comme artistes à part entière.

Un secrétaire perpétuel… très actif : À l’Académie de Marseille, il était surnommé « le secrétaire qui ne dort jamais ». Il rédigeait les procès-verbaux, organisait les séances, et envoyait des lettres manuscrites aux membres absents, parfois avec des anecdotes historiques glissées en post-scriptum.

Bref, un érudit avec un sens du détail presque affectueux, qui voyait dans chaque ruelle ou tradition un fragment d’âme provençale.

André Bouyala d’Arnaud, bibliothécaire de métier. Il a passé le concours en 1923 et a fait toute sa carrière à la bibliothèque municipale de Marseille, où il est devenu conservateur des archives communales. Ce poste lui a permis d’explorer en profondeur les documents anciens, les plans de la ville, les registres oubliés… bref, une mine d’or pour nourrir ses écrits sur la Provence.

Ce n’était pas un historien de salon : il arpentait les archives comme un enquêteur, traquant les traces du passé marseillais avec une passion presque archéologique. Il disait que les bibliothèques étaient des “lieux de mémoire vivante”, et il en a fait son terrain d’exploration.

Dernière mise à jour de la fiche : septembre 2025