

1899 : illustrations de Charles Huard. Librairie Ollendorff : Société d’éditions littéraires et artistiques…
Ce titre fait partie d’une série littéraire et artistique qui dépeint Paris heure par heure, à travers le regard d’écrivains et d’illustrateurs de renom. L’ouvrage est un témoignage vivant de la Belle Époque, mêlant chronique sociale, observation urbaine et illustration expressive.
Gabriel Mourey fut l’un des premiers défenseurs de l’art décoratif moderne en France. Il joua un rôle dans la reconnaissance de l’Art nouveau, et fut nommé inspecteur des Beaux-Arts. Il correspondait avec des figures comme Rodin et Whistler, et sa plume mêlait critique, poésie et observation sociale.
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Broché couverture illustrée, légèrement défraîchie. Non coupé. Intérieur correct. 105 pages.
🔍 Une heure à Paris, en 1899 : Gabriel Mourey invite à flâner dans les coulisses de la Bourse, croquées avec esprit par Charles Huard. Voici les mots-clés autour de ce livre :
• Gabriel Mourey
• Charles Huard
• Les Minutes parisiennes
• édition Ollendorff 1899
• La Bourse Paris
• livre illustré XIXe siècle
• flânerie parisienne
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• scènes de Paris
• livre rare
• critique d’art
• illustrateur Huard
• société parisienne
• édition originale
• non coupé
Gabriel Mourey (1865–1943) fut critique d’art, poète et traducteur, proche des milieux symbolistes et des cercles artistiques européens. Il collabora avec des revues comme La Revue des Deux Mondes et traduisit notamment Shelley et Swinburne.
Charles Huard (1874–1965), illustrateur et graveur, est célèbre pour ses scènes parisiennes pleines de vie. Il travailla pour Balzac, Zola, et fut un chroniqueur visuel de la Belle Époque. Ses dessins dans Les Minutes parisiennes captent l’instant avec humour et précision.
La Librairie Paul Ollendorff, active à Paris à la fin du XIXe siècle, publia des auteurs comme Maupassant, Mirbeau, et Zola. Elle se distinguait par ses collections littéraires et artistiques, souvent illustrées, et par son souci de qualité typographique. Ollendorff fut un acteur important de la vie éditoriale parisienne.
Les Minutes parisiennes furent conçues comme une symphonie urbaine, chaque volume correspondant à une heure de la journée. Ce premier opus, consacré à « 1 heure : La Bourse », plonge le lecteur dans l’agitation financière du quartier, entre agents de change, petits porteurs et badauds. L’idée était de peindre Paris comme un organisme vivant, rythmé par ses lieux et ses usages.
Dernière mise à jour de la fiche : octobre 2025