

1978. Dans la collection « R ». Les liaisons amoureuses du cosmos, Le mystère de l’affectivité . … L’ouvrage propose une relecture audacieuse du concept de divin à travers les prismes du cosmos, de l’affectivité et de la logique biologique. L’auteur y développe l’idée d’un "troisième univers", où les polarités du vivant révèlent une nouvelle figure de Dieu, plus intime, plus contradictoire, mais aussi plus humaine. L’ouvrage s’inscrit dans une démarche épistémologique et métaphysique, nourrie par les travaux de Lupasco et René Thom. Il s’agit d’un essai dense, exigeant, mais profondément original.
Marc Beigbeder est un penseur atypique, philosophe et essayiste, connu pour ses réflexions sur la biologie, la logique et les polarités du vivant, les contradictions fondamentales du réel.
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Broché, quelques frottements sur les couvertures. Tranche du haut à peine tachée. Très bon état intérieur. 287 pages.
🔍 Et si Dieu avait changé de visage ? Ce livre rare explore une vision cosmique et affective du divin, à la croisée de la philosophie, de la spiritualité et de la science. Voici les mots-clés autour de ce livre : Dieu, spiritualité, philosophie, cosmos, affectivité, Marc Beigbeder, Robert Morel, livre rare, édition originale, essai métaphysique, pensée contemporaine, mystère de l’univers, logique du vivant, édition 1978, livre broché, collection R.
Robert Morel lance en 1977, la collection "R", dédiée à des livres brefs, encyclopédiques et pratiques, souvent à tirage limité. Son travail éditorial est reconnu pour sa qualité artisanale et son exigence intellectuelle.
Robert Morel disait : « Je voulais faire des livres comme ma mère faisait des tartes… une tarte à la rhubarbe, c’est pas du tout une tarte aux pommes. ». Cette phrase résume à merveille son approche artisanale et affective de l’édition. Il créait des livres aux formes étranges — ronds, triangulaires, faits de toile cirée ou même de papier d’emballage — mais toujours pensés comme des objets vivants, à manipuler, à aimer. Il a même inventé la collection "O", des livres de 6 cm de diamètre, à suspendre ou glisser dans une poche, comme des talismans éditoriaux.
Dans les années 1950, Beigbeder crée un périodique au format totalement atypique : La Bouteille à la mer. Ce n’était ni un mensuel, ni un trimestriel… en fait, il n’avait aucune périodicité. Il le rédigeait, le ronéotypait lui-même, et l’envoyait à quelques lecteurs choisis, comme un message lancé dans l’océan intellectuel. Ce geste éditorial était à la fois poétique et politique : une manière de résister à l’uniformisation des idées et de garder une voix libre, même marginale.
Ce périodique contenait des réflexions philosophiques, des critiques littéraires, des coups de gueule, et parfois des textes inédits. Il est aujourd’hui considéré comme un objet rare et précieux dans les archives de l’édition indépendante.
Dernière mise à jour de la fiche : septembre 2025