

1937 ? L’art des loisirs, les richesses ne donnent pas le repos, conseils pour voyager sans argent, devoir du français à l’étranger, comprendre la foret, l’avion…
Dans ce petit essai mordant, Paul Morand nous invite à redécouvrir le repos comme une discipline, un luxe intérieur, et une philosophie de vie.
Paul Morand (1888–1976) écrivain, diplomate et chroniqueur français, connu pour son style vif et ses réflexions sur la modernité, le voyage et l’identité française. Membre de l’Académie française, il a marqué la littérature du XXe siècle par son regard acéré sur les mœurs et les mutations sociales.
Ce petit essai publié en 1937, dans le contexte des congés payés fraîchement instaurés, est une chronique mordante et ironique sur notre rapport au temps libre.
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Broché, couverture illustrée. Papier et couverture jaunis. Bon état intérieur. 47 pages.
🔍 Un art oublié : apprendre à ne rien faire. Voici les mots-clés autour de ce livre de Paul Morand :
• Congés payés
• Paul Morand
• Flammarion 1937
• Essai sur le repos
• Littérature française
• Livre ancien
• Philosophie du loisir
• Rareté bibliophile
• Art de vivre
• Voyage sans argent
• Repos intérieur
points fort de cet ouvrage :
• Inégalité devant le loisir : Morand observe que tous les peuples ne savent pas "ne rien faire" avec la même aisance. Il critique la société française, qu’il juge trop sérieuse, trop sombre, incapable de savourer le repos.
• Les richesses ne donnent pas le repos : Il démonte l’idée que l’argent permet de se reposer. Au contraire, il affirme que le vrai repos est une conquête intérieure, indépendante des moyens financiers.
• Voyager sans argent : Il propose des manières de voyager léger, avec peu de moyens, en valorisant l’expérience plutôt que le confort. Le voyage devient un outil de repos et de découverte de soi.
• Le devoir du Français à l’étranger : Morand évoque le comportement attendu du citoyen français hors de ses frontières, entre dignité et curiosité.
• Comprendre la forêt : Un passage poétique et écologique avant l’heure, où il vante les vertus de l’arbre comme régulateur de la vie nationale. Il écrit par exemple : “L’arbre est un régulateur de la vie nationale, car là où il n’y a pas d’arbres, l’eau se perd, la terre s’enfuit et le paysan avec elle.”
• Critique de la vitesse et de la modernité : Dans un chapitre intitulé La vie intérieure, maîtresse de notre vrai repos, il s’attaque à la frénésie moderne, à l’avion, à la vitesse, et défend une lenteur choisie, annonçant déjà l’“homme pressé” qu’il décrira plus tard.
Dernière mise à jour de la fiche : septembre 2025