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1856 (1er décembre). Sur la page de titre, « Ne craindre ni amis ni ennemies ». Cette Gazette littéraire devait paraître tous les mois, il ne paraîtra que deux numéros novembre et décembre 1856. Elle reflétait l'esprit critique et indépendant de Champfleury : incisive et libre.
Champfleury, pseudonyme de Jules François Félix Husson, était un fervent défenseur du réalisme en littérature. Il fut l’un des premiers à reconnaître le talent de Courbet, et à militer pour une littérature du quotidien, loin des idéaux romantiques. Il a même été conservateur du musée de Sèvres, ce qui ne l’empêchait pas d’écrire des textes mordants et anticonformistes.
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Broché. Couverture illustrée défraîchie. Des manques dans le dos sans altération pour le texte. Tranches et papier jaunis. Bon état général. 128 pages.
🔍 Un témoignage rare et précieux de la pensée littéraire indépendante en 1856, porté par la plume acérée de Champfleury. Voici les mots-clés pour ce livre :
Champfleury, Gazette, édition 1856, Blanchard, critique littéraire, revue rare, livre ancien, esprit libre, XIXe siècle, bibliophilie
Blanchard, libraire-éditeur. Il s’agit très probablement de Pierre Blanchard (1772–1856), connu aussi sous le pseudonyme de Platon Blanchard. C’était un écrivain, imprimeur et libraire français, actif principalement dans la première moitié du XIXe siècle. Il s’est illustré par une production abondante d’ouvrages pédagogiques et moraux destinés à la jeunesse.
Champfleury, caricaturé par les Goncourt :
Il avait le chic pour se faire des ennemis dans le monde littéraire. Les frères Goncourt, piqués par ses critiques, l’ont caricaturé méchamment dans leur roman Charles Demailly, le présentant comme un écrivain sans style et à l’orthographe douteuse. Une vengeance littéraire bien acide.