

1887 : Édition originale. Ce recueil rassemble des portraits littéraires de figures emblématiques telles que Victor Hugo, Alexandre Dumas, François Coppée, Henri Martin, Charles Asselineau, Arsène Houssaye, Hetzel, Leconte de Lisle, Catulle Mendès, Grevin, Nicolardo, et bien d’autres.
L’auteur : Adolphe Racot (1840–1887) était un journaliste, critique littéraire et écrivain français du XIXe siècle. Il est surtout connu pour ses portraits incisifs. Son regard parfois mordant, lui valut autant d’admirateurs que de détracteurs.
La Librairie Illustrée était une maison d’édition parisienne active au XIXe siècle, connue pour ses publications accessibles et richement illustrées. Elle a contribué à démocratiser la littérature en proposant des ouvrages à la fois esthétiques et populaires.
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Broché. Couvertures défraîchies, décollées du dos. Pages avec plus ou moins de taches de rousseur. 316 pages.
🔍 Plongeon dans l’intimité littéraire du XIXe siècle à travers les portraits vivants des grandes plumes de l’époque. Voici les mots-clés autour de ce livre :
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La Librairie Illustrée fut une maison d’édition parisienne active principalement dans la seconde moitié du XIXe siècle. Elle est souvent associée à Jules Tallandier, qui a fondé sa propre maison d’édition vers les années 1870–1880, et la "Librairie Illustrée" apparaît comme l’un des labels ou marques éditoriales qu’il a utilisés pour publier des ouvrages accessibles, souvent richement illustrés, dans des domaines variés : littérature, histoire, biographies, récits de voyage, etc.
Ce type d’édition visait à démocratiser la lecture en proposant des livres à prix modique, souvent en format broché, avec des gravures attrayantes pour séduire un lectorat populaire.
L’auteur Adolphe Racot était si discret et modeste dans sa mise que certains de ses contemporains le décrivaient comme "invisible dans la foule", notamment lors des offices à Saint-Germain-des-Prés. Il portait des vêtements usés, parfois des bottines trop petites, et un chapeau haut-de-forme délavé par les averses. Un critique de l’époque aurait dit de lui : "Sa silhouette aurait pu être dessinée par Daumier tant elle incarnait le tragique comique du bohème parisien."
Et pourtant, malgré cette allure presque fantomatique, il n’a jamais cédé aux artifices de la bohème affamée : pas de combines, pas de mendicité littéraire. Il vivait uniquement de sa plume, même si cela signifiait parfois ne pas savoir ce qu’il mangerait le lendemain.
Dernière mise à jour de la fiche : septembre 2025